chasse a l'homme 2

L'homme recherché par la blonde de la semaine dernière est suspendu par les bras et couvert de marques. Lacérations, coups au visage, genou déboîté, et des impacts de plombs dans le dos non soignés et qui s'infectent. L'horreur... en vrai. Il est à moitié inconscient, sûrement déshydraté.

On le détache puis on lui humecte les lèvres. Il reprend ses esprits et grimace de douleur. On lui demande ce qu'il se passe, comment il en est arrivé là. Il répond d'une voix faible : "C'est ma peine... Je n'ai pas été à la hauteur... J'appartiens à Samantha... C'est tout ce que je mérite... Faites attention à vous, elle est tellement cruelle..." Et il s'évanouit.

On le transporte aussi doucement que possible jusqu'à notre campement. Pour lui retirer les plombs enfoncés dans la chair de son dos, on lui fait d'abord fumer autant d'herbe que possible pour l'anesthésier. L'opium et la morphine ne sont pas si éloignés... et là ça peut sauver ! Et ensuite on va le remettre sur pied, les filles du groupe vont le cajoler... Il a l'air de leur plaire...


Le lendemain matin, très tôt, Samantha vient nous voir, furieuse. Nous aussi on l'accueille bien... Elle vient pour nous répéter de partir, mais nous on lui parle du type laissé quasiment pour mort après avoir reçu un coup de fusil et s'être fait tabasser. Elle a l'air au courant qu'on l'ait amené ici :

  • Vous êtes ici chez moi, et cet homme est sous mon entière responsabilité. Demandez-lui, vous verrez !
  • On s'en fout de vos histoires ! Nous on a vu un pauvre type agonisant enfermé dans cette baraque.
  • Il savait pourquoi il était là. Et puis ce n'est pas vos affaires ! Rendez-le-moi et partez !
  • Vous allez lui faire quoi maintenant ? Lui couper les couilles ? Ou le faire rôtir ?
  • Je ne sais pas encore, mais si vous continuer à vous opposer à moi, vous en pâtirez, c'est sûr !
  • Si vous le prenez comme ça on va emmener ce gars chez un médecin, et vous aurez de la visite...
  • Tant pis pour vous. Vous avez été prévenu. Vous risquez de me revoir plus tôt que prévu.
  • C'est ça, casse-toi !"

Elle s'en va encore plus énervée qu'en arrivant. Par principe on ne va jamais voir les flics quand on a des problèmes, mais là il y a clairement des faits graves. Coups de fusil, torture, menaces physiques... On avait jamais vu ça, et en plus ça vient de la part d'une belle blonde autoritaire... Un comble ! On décide d'amener le "rescapé" chez un docteur dès que le bus sera réparé...


Cet après-midi on s'est mis en cercle et on chante des vieilles chansons des années 60, en mettant un peu d'ambiance avec un narghilé qu'on avait trouvé dans un marché aux puces. Le gars qu'on a trouvé en mauvais état va déjà un peu mieux et il nous rejoint dans la bonne ambiance. Mais il ne veut quand même toujours pas parler de son histoire, et refuse de dire du mal de Samantha. Il a l'air de lui vouer un respect idiot et sans raison, mais il fait ce qu'il veut...

En milieu d'après-midi le bus peut enfin rouler, pas trop fort quand même, et on se prépare pour faire un tour dans la bourgade d'à côté. Il faut réunir un peu de fric pour s'acheter à manger et pour payer un docteur. Après on verra s'il faut signaler ce cas à d'autres...

Quelques-uns passent auprès des autres pour la collecte, et soudain on entend un coup de feu, suivi de cris de douleur. C'est Jeremy, un des nouveaux du groupe qui est parterre et appelle à l'aide. Panique générale. C'est alors que Samantha sort de l'obscurité de la forêt, armée d'un fusil et portant - entre autres - un sulfureux body transparent... Deux autres femmes également armées arrivent par d'autres directions.

 

 

Samantha dit évasivement :

  • J'ai passé l'étape des sommations. Dommage pour celui-là... Vous allez partir par ici à pied, mes amies Diana et Myriam vous laissent de l'avance : le temps que je me couvre le haut. Après vous connaissez les règles, non ? Si ce n'est pas le cas vous pourrez toujours demander à votre petit protégé...

Beaucoup se retournent vers lui, il baisse les yeux et murmure :

  • Vous n'auriez jamais dû m'aider, maintenant vous êtes les proies d'une chasse à l'homme, et Samantha est la meilleure des chasseuses...

Malgré la tête pleine d'idées utopiques et sereines, quand on se retrouve face à un fusil armé, on décampe vite fait ! J'avoue en ayant terriblement honte que je songe à peine à Jeremy, qui est resté avec les trois femmes armées.

Du gibier, voilà ce que nous sommes tous devenus face à elles. Et quand je me remémore les plombs que s'était pris le gars enfermé, je réalise que ce n'est pas du tout un jeu pour nous. Il faut à tout prix les éviter...

Quelques minutes plus tard, le premier coup de feu se fait entendre. Je n'ai jamais eu le cœur qui battait si vite depuis longtemps... De temps en temps d'autres coups de feu partent, parfois ça se rapproche d'ici, parfois ça s'éloigne. Malheureusement j'ai bien l'impression d'être piégé : à l'est on ne peut pas passer à cause d'une rivière avec un fort débit, vers le nord il y a la colline (puis la montagne) à gravir, au sud il y a les trois chasseuses.. Il reste l'ouest, mais à travers de champs coupés à ras et d'où on peut nous voir de très loin. Je choisis cette dernière direction, je prends le risque car je ne suis pas du tout en forme physique et il faut que je parte le plus vite possible...

Je m'essouffle vite. Soudain un coup de feu bien plus proche que les autres retentit, je me fige de peur. Puis un autre. Cette fois l'écorce de l'arbre tout près de moi vole en éclat. L'instinct prend le dessus et je me mets à courir droit devant. Je vois Diana en train de recharger son fusil, nous croisons le regard une fraction de seconde. Mais qu'est-ce qui traverse son esprit de me tirer dessus comme une bête ? Du gibier. Voilà ce que je suis devenu à cause de ces femmes...

Elle me tire dessus encore deux fois, et j'ai reçu quelques plomb derrière l'épaule. Qu'est-ce que ça fait mal !!! Heureusement l'adrénaline me stimule tellement que je continue à courir comme un fou, l'air hagard. Jamais je n'avais imaginé frôler la mort dans ces conditions. Et ainsi sans m'en rendre compte me voilà au beau milieu d'un pré. A une centaine de mètres je vois Angela, la plus jeune de notre groupe, à peine vingt ans et des idées plein la tête, une idéaliste quoi...

Depuis qu'on s'est séparés au début de la chasse, c'est la première fois que je revois un(e) ami(e). ça me soulage tellement que j'en verse des larmes, c'est le contrecoup de la fuite de tout-à-l'heure sous les tirs de Diana ! Je suis donc en train de lui faire des signes de la main, elle me répond de la même façon. Je cours vers elle, je vois qu'elle tremble, au bord de la crise de nerf. Je ne suis plus qu'à une vingtaine de mètre que résonne un coup de feu. Une gerbe de sang jaillit de la petite Angela.

 

Une balle la traverse de part en part. Je me jette parterre, espérant que les herbes me couvrent. Je n'ai pas vu d'où est parti le coup. Je me dirige en rampant vers elle, très lentement à cause de mon épaule qui commence à me faire atrocement mal.

J'entends alors une voix féminine enjouée : "Wow ! Joli coup ! Presque cent mètres ! En pleine poitrine ! Voyons voir ce qu'il reste de cette sale petite putain !" C'est la voix de Samantha, la "meilleure des chasseuses"...

 

Elle ne doit pas me voir, moi je la vois très clairement. Elle marche jusqu'au corps étendu d'Angela et la tâte ses flancs avec sa botte, tout en tenant fermement son fusil à lunette. Quelle scène... Elle est surprise de constater que sa victime remue encore. Samantha devient narquoise :

  • On s'accroche à la vie ? Dommage... Tu me gâche mon plaisir, un si beau tir pourtant
  • ...
  • Tu n'as pas l'air bavarde ! Ou alors peut-être que tu es intimidée. C'est ça ?
  • ...
  • Que c'est triste... Je vois que tu n'as plus les moyens de vivre longtemps, tu vas mourir, ma petite. Oh... Mais ça va prendre longtemps, des heures entières au moins, parce que la balle n'a pas touché le cœur.
  • ...
  • J'espère que tu es admirative du tir que tu as reçu Je comprends que tu aurais préféré continuer à vivre avec les autres abrutis, mais c'est mérité, non ? Mourir pour moi c'est bien aussi, n'est-ce pas ?

Samantha lui assène deux coups de pied dans la tête. Son crâne s'agite et elle pousse quelques lamentations.

  • Je me demande combien de temps tu vas encore vivre. Deux heures ? Trois ? Plus ? J'en ai assez de parler seule. Tu n'apprécies pas ma conversation ?
  • Achevez-moi, pitié...
  • Ah ! Enfin tu parles ! Tu veux une autre balle dans ta carcasse méprisable ? Ou alors que je t'écrase sous les talons de mes bottes ? Au fait elles te plaisent mes bottes ?

Samantha lui pose son pied gauche au milieu du visage, lui écrasant le nez et les joues en ricanant. Angela ne peut que gémir, puis arrive juste à lacher quelques compliments avant qu'une convulsion l'interrompe. Samantha fait la moue.

  • J'ai du mal à croire que tu admires mes bottes en réagissant de la sorte. Tu vas devoir me montrer ça si tu veux que j'abrège tes souffrances.
  • ...
  • Tu as le choix, libre à toi... Tu peux rester là à crever, personne ne te trouvera parce que ce sont mes terres. Tu verras que l'on meurt beaucoup plus lentement que ce qu'on espère !
  • Sale garce... Pourrie... Tu...
  • Silence ! Tu oses m'insulter alors que tu n'es plus qu'une proie agonisante ?! Prends-ça !

Samantha lui écrase la tête sous la semelle de sa botte, puis presse son talon sur sa joue et l'enfonce fort.

  • Tu ne dis plus rien ?! Dois-je m'en aller ou as-tu besoin d'un dernier service de ma part ?
  • Restez, je vous en supplie.
  • Mais tout service a un prix. Tu connais le mien, n'est-ce pas ? Je veux que tu me le répète.
  • ...
  • C'est ta dernière chance. Vite !
  • Je vais embrasser vos bottes, et vous m'achèverez...
  • Bien ! Allons-y.

Samantha fait deux pas en arrière et se tient droite, jambe légèrement écartée, grand sourire aux lèvres. Angela, pitoyablement, se traîne centimètre par centimètre jusqu'aux pieds de Samantha. Après des efforts surhumains pour quelqu'un d'aussi grièvement blessé, elle s'effondre entre ses pieds. Samantha lui dit sèchement :

  • Tu te reposes ! Encore un effort et tu aura un repos éternel ! Allez, vas-y !"

Angela pose alors sa bouche grande ouverte sur la botte de Samantha.

Elle lèche longuement le pied et le talon, puis la cheville. Samantha regarde attentivement l'humiliation ultime de cette fille que j'avais connu si fraîche et énergique. Là elle lèche les bottes de cette blonde pour qu'elle abrège sa vie...

J'en suis consumé de rage et de dégoût, mais Samantha tient bien son fusil en main et je ne pourrais rien faire pour elle.

J'entends alors la voix de Diana derrière moi. Elle est à quelques mètres à peine. Je n'avais rien entendu, j'étais trop focalisé sur la scène de Samantha. Elle pointe son fusil vers moi, voilà... mes derniers moments sont arrivés...

Mais elle sort juste une paire de menottes et me lie les poignets dans le dos. Je vois alors que deux autres gars du groupe sont dans le même état que moi : capturés vifs par Diana.

Elle ne fait preuve d'aucun sentiment, mais ça on s'en serait douté... Elle se signale à Samantha, elles s'échangent de grands sourires. Avant d'être emmené par Diana, je vois Samantha poser le bout du canon de son fusil au milieu du dos d'Angela, qui continue à lui lécher les bottes.

Je détourne le regard...

Un coup de feu retentit.


Pendant tout l'après-midi Diana a traqué et capturé d'autres gars et filles du groupe, en tout elle en a eu cinq, moi y compris. Toutes ses captures ont été faites après avoir blessé sa victime à coup de fusil, ce qu'elle cherchait visiblement à faire. Contrairement à Samantha, elle ne visait pas pour tuer. Mais peut-être que c'est pour pouvoir s'amuser avec nous plus tard...

Le premier qu'elle a capturé - qui était déjà menotté par elle lorsqu'elle m'a eu - est assez gravement touché aux reins. Diana ne prenait pas du tout en compte ce problème et c'était à nous de le porter, malgré les menottes. Elle nous a souvent répété que "si l'un d'entre (nous) n'est plus suffisamment mobile, il devra être définitivement neutralisé sur place". A priori "neutraliser" n'est qu'un euphémisme pour cette cruella en puissance.

 

Nous sommes à présent en fin d'après-midi, les trois chasseuses et les douze proies capturées. Diana est fière d'être celle qui en a le plus attrapé vivant, cinq à elle seule. Les deux autres la félicitent comme si elle avait réalisé un exploit sportif.

La troisième d'entre elles, Myriam, nous explique brièvement notre situation : "Vous avez offensé Samantha, une dame importante d'une organisation appelée l'Ordre dominarcal, dont nous faisons toutes les trois partie. A présent vous allez être enfermés en attendant que votre sort soit décidé en haut lieu."

Samantha nous emmène en sous-sol, braquant son fusil en permanence sur nous pour prévenir toute rébellion. Ma blessure à l'épaule me fait de plus en plus souffrir, mais quand j'ai vu le sort d'Angela, je ne peux pas me plaindre. Pendant que nous marchons ainsi, Samantha nous dit de bonne humeur : "Voilà, vous voyez que ça se termine mal pour vous ! Ne défiez jamais une blonde avec un fusil, ça peut toujours mal se passer pour des nuls comme vous ! Quant à votre petit protégé, que vous avez essayé de libérer, vous n'avez fait que lui causer du tort. Je ne pense pas que vais m'encombrer longtemps de lui désormais !"


Voilà déjà quatre jours qu'on est enfermés dans deux cellules différentes, par six. La plupart d'entre nous a reçu des impacts de plombs ou de balle. Mon épaule est violacée et mon bras bouge à peine ; le nerf est sérieusement touché me dit Tod, qui a été infirmier, et sans soins je risque de le perdre.

Samantha vient nous chercher pour nous emmener hors de sa grande maison. Armée d'un gros fusil, vêtue d'une robe extrêmement courte révélant ses magnifiques jambes gainées perchées sur de hauts talons, c'est la femme fatale par excellence... Avant de nous conduire à la destination prévue, elle s'arrête et nous dit : "La dame la plus cruelle de l'Ordre dominarcal est chez moi, juste là-dehors. Elle s'appelle Dominique, c'est une femme que j'admire profondément, et elle est là pour résoudre notre affaire. La mort fait partie de l'éventail des solutions, alors je vous conseille d'obéir comme des robots au moindre de ses ordres, et si ce n'est pas pour vous, au moins vous éviterez des ennuis à vos camarades. Ai-je été claire ?" Nous acquiesçons en silence.

Quelques minutes plus tard nous voyons cette fameuse Dominique. Appuyée contre une barrière, chemisier blanc et pantalon, gantée de cuir, elle se fait lécher ses longues bottes par l'homme torturé et enfermé par Samantha, notre "rescapé".

Visiblement cela fait un moment qu'il s'attèle à cette tâche, l'autre botte étant déjà bien brillante et lustrée par la langue du gars. Avec sa cravache elle indique méthodiquement où sont les endroits à nettoyer.

Elle nous aperçoit et sourit narquoisement. Celle-ci est donc encore plus cruelle que Samantha, malgré la scène horrible de la mise à mort d'Angela...

Samantha nous ordonne de nous arrêter à une dizaine de mètres de Dominique. Celle-ci repousse le pauvre d'un coup de talon acéré, et annonce en déambulant devant nous : "Voilà donc les doux rêveurs qui gênent la gentille Samantha... Elle a condamné à mort cet esclave, je suis ici pour le mettre à mort, et il me lèche les bottes pour espérer une mort douce de ma part... C'est réussi de sa part !" Sur ce, elle prend le fusil des mains de Samantha et l'abat aussitôt comme un chien.

L'impact sur sa poitrine est énorme, il est projeté contre les barbelés et s'effondre ensuite en avant. Elle rend tranquillement l'arme à Samantha, puis nous dit : "Maintenant occupons-nous de ceux-là... Vous feriez de très mauvais esclaves, à n'en pas douter... Vous dresser serait une perte de temps et d'énergie. Que faire de vous à part vous relâcher dans la nature ?"

Un certain soulagement s'empare de nous. Je nous voyais déjà sous le feu de cette femme inhumaine. Elle sourit, visiblement amusée par notre naïveté. "Ce serait trop facile... dit-elle en se moquant. Je vais choisir trois d'entre vous. Un sera immédiatement exécuté par mes soins, de façon moins rapide que celui-là tout de même. Deux seront gardés en otage au cas où les autres aient la folie de causer du tort à l'Ordre dominarcal. Dans ce cas ils seront torturés tellement longtemps que la vie ne sera pour eux plus qu'un calvaire insupportable. A présent agenouillez-vous devant moi..."

Tod ose poser une question, sur un ton plutôt humble : "Pourquoi encore des morts, les trois qui ont été dégommés pendant la chasse ne suffisent pas ?" Dominique se mord la lèvre, sa réaction à venir nous glace. "Je fais mourir des êtres humains suite à une punition. Mes exécutions sont les applications d'un jugement. Vos morts précédents ne sont que le fruit d'un jeu, celui de Samantha. Aux yeux de l'Ordre dominarcal, votre groupe n'a pas encore été châtié."


Nous sommes tous à genoux, sur deux lignes. Dominique passe lentement devant chacun d'entre nous. D'abord une première fois, puis une seconde. Seules les remarques cyniques de Samantha viennent troubler un silence pesant. Mais pourquoi a-t-il fallu que nous tombions sur ces femmes ?!!

Dominique désigne Tod du doigt, comme je l'avais prévu. Il sera l'un des deux otages. Puis elle désigne une femme pour second otage. "Vous deux, vous serez emprisonnés ici-même, chez Samantha. Vos vies dépendront de l'attitude de ceux qui nous relâcherons. Mais maintenant, voyons qui va être exécuté..." annonce Dominique. L'ambiance est encore plus pesante. Samantha a sorti les deux futurs otages des rangs. Dominique ausculte plus attentivement les blessures des uns et des autres. Va-t-elle choisir les plus valide, ou le plus blessé ? Elle me force à me pencher en avant, tâte mon épaule sans précaution. Je serre les dents, je sais que cette dame n'aime pas qu'on se fasse remarquer. Malgré tout ce que j'ai vu depuis quelques jours, j'ai envie de vivre !


J'entends dans mon dos "Toi... Oui, toi ! Ton exécution, c'est pour maintenant !" J'en frémis, ce n'est - heureusement... - pas pour moi. C'est Michael qu'elle a choisi, un garçon un peu efféminé qui avait été blessé légèrement aux jambes. Elle l'empoigne et tout le monde se remet en marche. On revient vers la grande bâtisse, de l'autre côté. Là on voit un nœud coulant attaché à une poutre qui dépasse du mur. En contrebas se trouve une rondin de bois à côté d'un escabeau.

Le pauvre est tellement effrayé par ce qu'il a vu tout-à-l'heure... Dominique a dû le choisir parce qu'il est sans volonté. Il n'a encore rien dit, il obéit machinalement. Il monte sur le rondin, Dominique (montée de quelques marches sur l'escabeau) lui passe ensuite la corde au cou. Elle fait signe à Samantha de nous emmener. On entend un peu plus tard le bruit sourd du rondin qui bascule et tombe parterre.

Samantha n'a pas réagi lorsqu'on a pu entendre ce bruit. Elle est restée impassible, et nous a ensuite enfermés dans la remorque d'un petit camion. Un peu plus tard celui démarre. Pendant des heures et des heures dans le noir complet... jusqu'à ce que le porte s'ouvre enfin, sans personne, on sort de là un peu abrutis par le trajet, complètement éblouis par le soleil.

Nous nous retrouvons quelque part dans la campagne, sans repères, avec six amis en moins, dont deux ont leur vie entre nos mains. Que faire ?... Rien. Ne rien

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  • : 30/12/2008

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  • Femme
  • 21/02/1984
  • belle severe dominatrices cruelle
  • femme de caractére, dominatrice avec mon mari soumis, je domine également ma meilleur amie, qui, elle aussi domine son mari, bref, je suis une femme épanouie qui aime conté des histoires.

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